Jour 1 [Mahé] : De Victoria à Anse Soleil

Eh bien voilà... ! Nous sommes rentrés depuis plusieurs semaines maintenant... Quel voyage ! Nous vous livrons donc un petit récit, jour par jour, de notre expérience de voyage, espérant ainsi vous communiquer notre plaisir d'avoir découvert, grâce à vous, ce pays magnifique. Nous publierons les articles au fur et à mesure de l'avancement, car c'est un peu long à réaliser !

Après une nuit de transition sur Paris (merci Laure !), nous embarquons pour plus de 8000km de vol le 2 octobre vers 16h à bord du superbe A380 d’Emirates, excellente compagnie aérienne, très bon service. L’escale à Dubaï à 2h du matin nous laisse à peine le temps de visiter l’aéroport (pas grave, l’escale sera plus longue au retour !).

Lundi 3 octobre

Après cette nuit blanche “aérienne”, nous arrivons vers 7h à l’aéroport international de Mahé..... sous la pluie ! Dur dur, mais voilà : les Seychelles bénéficient d’un climat équatorial humide, il faut en être conscient...

Nous récupérons sans problème notre voiture de location (une petite hyundaï I10), opportunément équipée d’une boîte automatique, ce qui me permet de m’acclimater en douceur à la conduite à gauche sous le regard attentif d’Audrey.... (nous ne comptons plus le nombre de fois où j’ai activé l’essuie-glace au lieu de mettre le clignotant....). Heureusement, la plupart des seychellois conduisent doucement et sans stress. ça aide !

Abrités sous le porche d’une galerie commerçante du centre de Victoria, la capitale, nous attendons que la pluie cesse, puis nous gagnons Market Street, la bien nommée, qui nous mène jusqu’au marché.
Et là ça y est, nous sommes aux Seychelles : étals colorés, fruits exotiques de toutes sortes (durian, fruits de l’arbre à pain, mangues, papayes, goyaves, fruits de la passion, noix de coco....), piments, légumes locaux, poissons (jobs, bourgeois, dorades, thons..), épices (cannelle, safran-en réalité curcuma, gingembre, cardamone, girofle, muscade....).

Ils sont frais, mes piments !

Couleurs du marché

Un régime de petites bananes type “fressinette” (miam!) et un sac de jamalacs (bof!) sous le bras, nous visitons Victoria.

La capitale des Seychelles compte env. 30 000 habitants (+/-75 000 sur l’île de Mahé, 85 000 habitants sur l’ensemble des 115 îles de l’archipel). Autant dire que cette capitale reste une très petite ville ! Quelques rues commerçantes colorées, des bâtiments administratifs plus ou moins typés “créole”, une “big ben” qui rappelle que les Seychelles ont été sous gouvernement anglais, un temple tamoul à la gloire de Ganesh pour le melting-pot !

"Big Ben"

Le temple tamoul "Sri Navasakthi Vinayagar"

Enfants à l'école

Les ruelles bordées de végétation luxuriante partent à l’assaut de la montagne (le Morne) et desservent des maisons à l’architecture disparate mais typique : cases créoles en tôle colorées, petites maisons en dur de style néo-créole, villas en bois de style colonial.

Hauteurs de Victoria

C’est d’ailleurs dans une superbe villa, devenue le très bon restaurant créole “Marie-Antoinette”, que nous comblons notre faim. Une dizaine de plats servis façon tapas à la  créole accompagnés de LA bière locale (la fameuse Seybrew) : curry de poulet, bourgeois rôti aux épices, rougaille de thon, riz basmati, beignets de courgette, d’aubergine, chatini (chutney) de mangue verte, de papaye, patates douces... Un bel aperçu culinaire de notre séjour !

Restaurant Marie-Antoinette

Nos tapas Seychelloises... Excellents !

Après ces agapes, nous reprenons la voiture (sous la pluie) et la fatigue ayant raison de nous, nous décidons de rejoindre tranquillement notre hôtel situé sur la côté ouest de l’île, par le chemin de la misère.
Nous faisons ainsi connaissance avec les routes seychelloises : raides (les îles ne sont pas très hautes, mais les dénivelés très forts), étroites, pittoresques, bordées d’une jungle diversifiée de palmiers, cocotiers, vacao, palmistes, lataniers, takamakas, badamiers, et autres espèces fleuries et odorantes : frangipaniers, bougainvillées, hibiscus, flamboyants...
Formidable cette variété, ces couleurs ! Même si la grisaille ambiante gâche quelque peu les couleurs et notre plaisir...
Nous gagnons la côte ouest que nous redescendons jusqu’à Anse Soleil par Anse Boileau puis Anse la Mouche.

Anse La Mouche

Wouaou la descente jusqu’à Anse Soleil Beachcomber, un raidillon qui nous fait redouter la remontée future !! En bas, l’hôtel est conforme au descriptif : simple mais idéalement placé : sur la mer, avec vue sur la superbe Anse Soleil. Après un accueil timide mais efficace, nous prenons possession de notre chambre (n°9), au décor très sobre mais d’une belle superficie, avec une grande terrasse vue mer : super !

Nous nous reposons, que dis-je nous frôlons le coma d’épuisement (dur dur à notre âge, les nuits blanches !!), puis nous allons faire un tour sur la plage où nous avons bien l’intention de nous baigner, malgré quelques averses persistantes.

L’eau est bonne (28°), les rouleaux de l’océan indien nous rafraîchissent et nous bercent, nous sommes fin prêts pour une bonne douche et un dîner au restaurant de l’hôtel (repas convenable en demi-pension, mais sans plus). Coucher 21h30, HS !!

Les flux et reflux de l’océan indien accompagneront nos 4 nuits à Anse Soleil, les vagues se brisant sur les rochers juste devant notre chambre...

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